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Le blog

Les WC au Japon

Posté le 2009-04-15 17:21:08 par Rav
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Déjeuner dans un restaurant asiatique
Il est possible de trouver toutes sortes de restaurants au Japon. Pour le déjeuner, nous avons choisi de tester un restaurant asiatique proposant des plats très proches des ramen. Pour 900 yens, nous avons pu manger un plat de pâtes avec de la viande.

Les toilettes au Japon
Il existe deux types de WC au Japon, les typés traditionnel et les typés occidental. Dans la plupart des infrastructures que j'ai pu visiter (métro compris), les toilettes donnent l'impression de sortir tout droit du futur.

Il n'y a pas de levier sur les robinets, il suffit de passer ses mains sous le robinet et l'eau coule ! Un détecteur de présence est aussi placé sur les urinoirs afin de tirer automatiquement la chasse d'eau quand vous avez fini. Ce genre d'installation existe en France mais n'est pas encore démocratisé.

Mais le plus remarquable reste pour moi les WC avec panneau de commande permettant de choisir la température du siège et de se faire nettoyer par un jet d'eau quand on a fait sa commission.

Si vous en avez l'occasion, il faut essayer !

Dîner à Burger King
Burger King est une chaine de fast food d'envergure internationale concurrente de Mac Donald. Elle n'a pas réussi à s'implanter en France à cause de la concurrence trop forte de Mac Donald et Quick et compte de nombreux fans.

La chaine est bien implantée au Japon. Contrairement à ce qu'il est d'usage dans les fast food en France, le prix du menu dépend très fortement du sandwich. Ainsi, au Japon, pour avoir un menu, il faut ajouter une somme forfaitaire d'environ 300 yens au prix de son sandwich pour avoir un menu. Pour la somme de 700 yens, j'ai pu avoir un menu avec un sandwich au poisson alors que mes amis ont eu un seul sandwich pour le même prix.

Je ne suis pas fan de fast food mais je me suis dit qu'il fallait essayer.

Convinis & Palais impérial

Posté le 2009-04-15 17:11:12 par Rav
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Courses dans un convini : Petit déjeuner
Ce matin, afin de m'acheter de quoi prendre un petit déjeuner, je me suis dirigé vers un convini. Un convini est un petit supermarché de proximité (Comme Franprix, G20... mais en plus petit) ouvert 24h/24, 7j/7.

Ayant beaucoup entendu parler de melon pan (dans Shakugan no Shana et Yakitate Japan), j'ai décidé d'en essayer. Un melon pan est simplement un pain spécial produit au Japon dont la croute est croustillante et le cœur tendre.

Le pain que j'avais pris (de marque "pain délice", prix 120 yens) était bon, avec un gout de brioche, mais la croute n'était pas du tout croustillante même si elle était glacée avec du sucre. C'était bon, mais ça ne correspondait pas à la description que j'avais. Je tenterai ailleurs tout en reprenant de celui-là parce qu'il m'a plu.

Parc du palais impérial
Ce parc situé au cœur de Tokyo abrite la demeure de l'empereur et de sa famille. Une partie du parc est donc interdite au public. Le cadre est très agréable et les japonais aiment profiter du parc pendant la période de floraison des cerisiers pour pique-niquer sur l'herbe. Comme les images sont plus parlantes que des descriptions, admirez le paysage :

Courses dans un convini : Déjeuner
Ayant passé trop de temps dans le parc, il ne me restait plus beaucoup de temps pour manger. J'ai donc cherché rapidement de quoi manger. Il faut savoir qu'au Japon, la plupart du temps, près des stations de métro, dans des souterrains, se trouvent des galeries marchandes. Ces galeries contiennent de nombreuses boutiques et le plus souvent des restaurants. J'ai choisi d'aller dans un convini afin d'y prendre un plat à emporter.

Mon choix s'est porté sur un yakisoba (nouilles sautées à base de sarrasin) et un korokke (croquette de pomme de terre parfois garnie de choses variées comme de la viande, des crevettes, des légumes et tout genre...) pour gouter. Le tout a couté 550 yens. Le convini proposait des micro-ondes avec des codes spéciaux correspondant aux plats à réchauffer ce qui rend les choses bien plus faciles quand on ne sait pas lire.

Côté gout, les plats étaient légèrement bons mais ne valent pas un plat pris dans un restaurant.

Je suis ensuite allé travailler.

Courses dans un supermarché : Dîner
Après être retourné à Funabashi, après mon travail à Tokyo, je me suis dit "Pourquoi ne pas continuer dans ma lancée et acheter encore à manger sur le pouce ?". Je me suis donc dirigé vers le supermarché le plus proche composé de 7 étages dans 2 bâtiments différents.

Mon choix s'est porté sur des korokkes de plusieurs sortes (lentilles, crevettes, légumes et je ne sais plus quoi) à 69 yens pièce et un onigiri fourré à je ne sais pas quoi à 120 yen. C'est dur de ne pas savoir lire les kanjis, on en est réduit à prendre au hasard !

Les korokkes étaient plutôt moyens sauf celui aux crevettes qui était meilleur. L'onigiri était pas mal, il semblait déjà entouré d'une algue mais il s'agissait d'une illusion, j'ai dû moi-même placer l'algue avant de le manger. Je pense que ça permet de conserver plus longuement la saveur de l'algue déshydratée... Enfin, ce n'était pas trop dur non plus.

Vous savez maintenant qu'il est possible de manger pour moins de 300 yens par repas au Japon !

Soba & visite de Ueno de nuit

Posté le 2009-04-11 11:10:33 par Rav
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Japan Rail & Métro de Tokyo
Aujourd'hui, nous voulions prendre le train dans la matinée. Nous avions prévu 45 minutes de voyage, grossière erreur !

Nous avons donc cherché un guichet afin d'acheter nos titres de transport (nous ne sommes pas venus en tant que touriste, nous avions un VISA de stage... donc pas de Japan Rail pass proposant des tarifs imbattables !). Bonne chose, il était possible d'avoir des instructions en anglais (ne connaitre que le français, c'est du suicide à l'étranger ! :p). Nous sommes ensuite arrivés sur un écran ne permettant que de choisir des tarifs de tickets sans trouver la possibilité de pouvoir choisir une destination. Tant pis, nous avons pris le tarif le moins cher sachant qu'il était possible de faire l'appoint plus tard. Ayant noté le trajet que nous devions prendre, nous avons pu localiser sans trop de mal la ligne et la direction que nous devions prendre (il suffisait de savoir lire car les indications sont aussi présentes en alphabet latin). Au changement de train, nous avons du nous diriger vers un distributeur afin de faire l'appoint puis nous avons pu prendre le métro. Arrivé à destination, nous avons dû faire notre dernier appoint et nous rendre au QG de notre entreprise. Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de l'appoint, nous sommes arrivés pile à l'heure.

Les trains japonais sont réellement très ponctuels et propres. Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas toujours pleins, nous avons pu nous assoir sans problème même s'il n'y a que très peu de sièges. J'essaierai de prendre des photos s'il n'y a pas trop de monde risquant d'apparaitre dessus.

Diner dans un restaurant spécialiste du soba
Après nous avoir présenté les lieux, notre encadrant de stage nous a invité à diner avec lui et le reste de l'entreprise dans un restaurant spécialiste du soba (connu sous le nom de sarrasin en France). Le restaurant se trouve dans la station de Jimbocho.

Nous avons commencé par de l'alcool de soba. Je n'ai ni apprécié le goût ni l'odeur. La couleur était très proche de l'eau. Il est possible de le boire pur, avec de l'eau chaude ou de l'eau froide.

Premier plat, des boulettes de soba bouillies accompagnées de wakame (de l'algue) et de wasabi frais à râper nous même (de l'extérieur ça ressemble un peu à du gingembre). Ce plat n'avait pas énormément de goût, la texture est pâteuse et caoutchouteuse. Je n'en avais jamais gouté auparavant et je suis content d'avoir pu essayer. Je n'ai pas pensé à prendre de photo pour ce plat là...

Deuxième plat, le soba frit. Pas grand chose à dire à part que ce n'a pas beaucoup de goût ! Notre encadrant confessa que c'était la première fois qu'il en prenait. Ce sont des sobas (dans le sens de nouilles de soba, on utilise souvent cette appellation) enroulée en anneau. C'est après avoir terminé ce plat que je me suis souvenu du fait que je devais prendre des photos !

Troisième plat, du sashimi. Ici rien à voir avec le soba mais notre encadrant a voulu nous en proposer. Il s'agit de tranche de poisson cru en général (nous avons eu droit à du poulpe et des crevettes crus). Nous avons eu droit à du maquereau, saumon, thon, crevette et pieuvre avec une touche de menthe fraiche sur un lit composé de radis frais rapé. Un délice !

Quatrième plat, une salade composée d'une viande (apparemment des lamelles de porc, de l'oignon cru, des tomates, des nouilles de soba froides et une sauce). Un vrai délice rempli de fraicheur. Ci-après, une photo du bol entamé :

Cinquième plat, une omelette. L'omelette était accompagnée de radis frais rapé. L'omelette avait un goût banal d'omelette.

Sixième plat, du tempura. Nous avons donc eu droit à des crevettes noyées dans une friture de farine de riz. La friture était bien faite : croustillante et ferme à l'extérieur et pas grasse au cœur. La sensation en bouche était très agréable et le goût était pas mal.

Septième et dernier plat, des nouilles de soba froides. Seule, elle n'ont presque aucun goût, accompagnée de leur sauce spéciale, elle étaient délicieuses. Le soba étaient fermes, la cuisson était réussie.

Après que notre encadrant ait exprimé tout ce qu'il attendait de nous et après avoir passé un moment sympathique ensemble, nous nous sommes séparés, le ventre plein mais content d'avoir pu goûter autant de choses (les plats étaient partagés à plusieurs sinon, je ne serais pas là pour vous en parler).

Metro de Tokyo
Après notre diner, nous avons voulu visiter le parc de Ueno, ouvert et éclairé de nuit afin de pouvoir profiter des cerisiers en fleur avant qu'ils ne disparaissent.

Nous avons donc voulu prendre le métro. Nous souvenant du temps passé à faire l'appoint ce matin-là, nous avons demandé s'il existait un abonnement mensuel afin de ne plus s'embêter à payer. Pour utiliser le métro et Japan Rail, ce n'est pas possible (pour le métro uniquement, ça existe). On nous a suggéré d'utiliser une carte pré-payée à la place qui permet d'éviter de faire l'appoint sans arrêt. N'arrivant pas à utiliser le distributeur afin d'obtenir la carte pré-payer, nous étions mal partis mais un employé du métro vient nous aider de son propre chef afin d'obtenir la carte. Je précise que tout le monde ne parle pas anglais non plus, mais il est possible de se faire comprendre avec quelques mots de japonais.

Une fois la carte obtenue, nous nous sommes dirigés vers Ueno.

Quartier et parc de Ueno de nuit
Nous nous sommes donc retrouvés dans le quartier éclairé et animé d'Ueno où les gens se déplacent dans tous les sens. De nombreux divertissements y sont présents : Pachinko, karaoke, restaurants... De nombreux taxis sont présents afin de vous conduire là où vous souhaitez.

En nous dirigeant vers le parc de Ueno, nous avons remarqué une petite rue plus animée que le reste, nous y sommes allés. Il s'agissait en faite d'une rue où bars, salles de pachinkos, salons douteux de massages se cotoient et où des transactions pas très propres ont lieux dans les ruelles. Des hommes un costume cravate avec des coiffures que l'on ne voit que dans les mangas étaient là, essayant d'appâter des clients, à priori, il s'agissait de yakuza. Ils ont essayé de m'appâter moi aussi, mais ça ne marche pas ! Voici la rue en question si vous voulez visiter :

Nous avons ensuite pu rejoindre le parc de Ueno, apercevoir de loin le temple de Benten et flâner dans les allées du parc où de nombreuse personnes pique-niquaient sous les cerisiers en fleur.

Nous sommes passés devant un stand de takoyaki, le doux parfum de grillades nous mettait l'eau à la bouche, mais notre estomac nous disait clairement qu'il allait claquer si on lui donnait autre chose. Dommage, mais ce sera pour une autre fois !

Nous avons finalement passé un peu de temps dans une magnifique allée du parc.

23h00 s'approchant, nous avons pris la décision de rejoindre la gare d'Ueno afin de rentrer chez nous. La station était à 500m. Une fois dedans, nous avons marché pendant environ 800m afin d'atteindre le métro. Cette station est longue, elle rivalise montparnasse et chatelet en longueur. Des sans domiciles fixes étaient présent en dehors de la gare, ils ne mendient pas et restent groupés.

Voici une petite photo d'un distributeur (de boisson dans ce cas) typique au Japon :

C'est ainsi, après le trajet de retour, que notre longue journée pris fin.

En route pour le Japon !

Posté le 2009-04-07 03:45:21 par Rav
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Aéroport Charles de Gaule (France)
L'embarquement s'est effectué à Roissy Charles de Gaulle terminal 2F. Étant arrivé parmi les derniers passagers, j'ai été surclassé de Economic à Economic Premium sur mon vol avec Japan Airlines. Chose rare, je n'avais pas d'excédent de bagage cette fois-ci ! Par contre, l'une des deux personnes avec moi a dû se séparer de quelques uns de ses biens parce que le kilo d'excédent coute cher : 67€.

Les 2 personnes avec moi n'avaient pas fait de change (alors que moi, j'avais prévu le coup et j'ai pu trouver un bureau de change avec une commission toute petite), ils ont donc décidé d'effectuer le change à l'aéroport. Les taux ne sont pas très attractifs mais il vaut mieux avoir un peu d'argent avant de partir que de se retrouver sans le sous plus tard. Avec les plafond sur les cartes bleues, ils n'ont pas pu avoir suffisamment d'argent pour la location des chambre au Japon. Ne faites pas comme eux, quand vous partez à l'étranger, prévoyez avant le voyage (2/3 semaines avant) l'argent que vous voulez emporter !

Le temps est passé rapidement et nous avons été parmi les derniers à embarquer.

Vol avec Japan Airlines
Le vol fut plus court que prévu et ne dura que 10h30 au lieu des 11h30 prévues. Côté service,il n'y a rien à dire, il est très bien. Chacun a droit à son écran individuel et peut à loisir choisir son propre programme musical et cinématographique parmi ce qui est proposé (avec des films à l'affiche au cinéma !). Pour ma part, j'ai écouté des musiques japonaises, regardé « l'étrange histoire Benjamin Button », « A.I. » et dormi pendant 4 heures.

Le dépaysement commence dès le voyage en avion avec les instructions en japonais puis en anglais et rarement en français (du moins, pour ce vol là).

Une carte de débarquement et d'embarquement ainsi qu'une déclaration personnalisée vous seront fournies. Remplissez-les avant de descendre de l'avion !

Aéroport Narita International (Japon)
Sachant qu'il y allait avoir la queue plus loin, nous avons pris notre temps pour sortir et prendre plusieurs photos de l'aéroport montrant que nous étions bien arrivés au Japon. La première photo que nous avons prise est celle de toilettes.... c'est la première chose en japonais que nous avons pu rencontrer ! Nous avons ensuite pris une dernière photo avec les hôtesses de l'air qui nous ont accompagnés pendant notre long voyage et nous sommes arrivés à l'endroit où l'on demande d'avoir rempli le formulaire de débarquement.

Il ne restait plus que 2 personnes devant nous. Chouette ! Malheureusement, l'un d'entre nous n'avait pas fait son travail, il a du remplir son formulaire sur le côté et nous avons du l'attendre. Les passagers de 2 avions ont eu le temps de passer avant qu'il ait fini de remplir son formulaire ! Et voilà, 40 minutes de perdues ! N'oubliez pas ! Remplissez vos formulaires dans d'avion !

Une fois la longue queue passée, on m'a posé des questions en japonais (alors que les 2 autres avec moi les ont eues en anglais...) et pris mes empreintes digitales. Puis nous sommes arrivés dans l'espace où l'on récupère nos bagages. Le tapis correspondant à notre avion était vide... Cela faisait plus d'une heure que nous avions débarqué, nous valises étaient à prendre auprès du bureau d'informations. Les japonais vont vite et libèrent les tapis rapidement. Le passage de la douane s'est fait extrêmement rapidement (on nous a juste demandé à qui était telle ou telle valise) et c'était fini. Nous sommes passés du côté japonais de l'aéroport.

Les deux personnes avec moi ont tenté de retirer de l'argent et de faire du change sans succès. Comme je l'ai déjà dit, prévoyez à l'avance ! Nous avons ensuite acheté une carte téléphonique pour prévenir notre établissement d'accueil de notre arrivée imminente (le temps de prendre les transports).

Japan Rail à Narita Airport
Nous avons ensuite acheté nos billets chez Japan Rail pour nous rendre à Funabashi. Le prochain train pour cette station était prévu pour dans une heure. Nous nous sommes quand même dirigés vers la gare au cas où nous nous serions perdus en route. Nous avons descendu des escaliers roulant avec nos charriots (Les japonais ont fait des charriots pouvant les emprunter, en France, il faut soit un ascenseur soit un tapis roulant...) !

Nous avons demandé des renseignements auprès du personnel présent qui nous a dit qu'il y avait un train 30 minutes plut tôt chez le concurrent... Nous avions déjà nos billets... et nous a ensuite indiqué notre quai. Pendant nos 40 minutes d'attente, nous avons pu voir à quel point le Japon était un pays ponctuel et organisé. Les trains étaient ponctuels, s'arrêtaient bien devant les indicateurs de porte et circulaient dans les deux sens sur le même rail sans aucun problème !

Notre train est finalement arrivé et nous avons pu nous assoir (il y avait du monde et pourtant il n'y avait pas beaucoup de sièges). Chose que j'ai remarquée en premier : les trains sont super propres ! Pas de crasse, pas de détritus par terre, pas de tags contrairement aux RER menant aux aéroports de la région parisienne.

À première vue, le Japon ne dépayse pas vraiment, hormis les indications en japonais, la haute concentration d'asiatiques et quelques bâtiments à l'architecture japonaise.

Premières filles en sailor fuku, une heure de trajet plus tard, neuf gares traversées, nous sommes enfin arrivés à Funabashi, ville où se situe notre hébergement.

Funabashi Guest House
Le numéro de téléphone du correspondant de notre hébergement s'est retrouvé égaré dans l'une des poches de mes bagages. Nous étions en train de le chercher jusqu'au moment où une japonaise nous aborda. C'était notre correspondante qui était venue nous chercher.

Elle nous a guidé sur le chemin menant à Funabashi Guest House, notre hébergement. Chose remarquable, les voitures roulent à gauche, les piétons tiennent leur gauche. Les vélos roulent un peu n'importe où.

Après une présentation de l'établissement, nous avons signé notre contrat et réglé notre premier loyer. Voici les points qui me paraissent essentiels dans mon cas :
Le paiement s'effectue par un virement en plaçant l'argent dans un distributeur à billets (nommé ici ATM), cette opération ne demande pas de compte en banque
Interdiction de faire entrer des gens de l'extérieur dans l'établissement (ses propres amis compris)
Retirer ses chaussures dans le hall d'entrée et utiliser des pantoufles dans le reste du bâtiment (typiquement japonais). Pensez à prévoir des pantoufles !
Les machines à laver marchent à l'eau froide
Les prises de courant sont différentes des nôtres, il faut prévoir un adaptateur dans le cas où votre matériel est compatible avec le voltage japonais (généralement le cas des ordinateurs portables et objets hi-tech) ou un transformateur sinon, nous avons pu en trouver dans le centre commercial le plus proche
Les toilettes japonaises sont bizarres (il y a très souvent des toilettes occidentales partout)
Les chambres sont très sobres dans cet établissement : Une armoire, une couette, un oreiller, un futon, un frigo et l'air conditionné (il y a internet accessible par LAN)

Premier repas : Sushi Bar
Et oui, vous êtes toujours sur Carnet d'un Mangajin, il me fallait donc tester un restaurant japonais ! Après avoir demandé à des japonaises très aimables où trouver un bon restaurant, nous avons mis le cap sur Sushi Choushimaru, un sushi bar. Les cuisiniers se trouvent au centre de la salle, les clients tout autour. Un tapis roulant amène les plats. Le prix d'un plat varie en fonction de la couleur de l'assiette. Dans ce restaurant, les prix variaient de 130 à 500 yens (Soit entre 1€ et 4€ avec pas mal de plats aux alentours de 1€).

Chose qui saute aux yeux, où plutôt à la langue, le goût des sushis. Il est radicalement différent de ce qu'on a tendance à trouver en France : Ils sont infiniment mieux ! Le seul en France où j'ai pu constater un goût proche de ceux-ci se trouve dans la rue Sainte Anne (l'article est en cours de rédaction). Il y a aussi plusieurs plusieurs poissons proposés, il y a même des fruits de mers (j'ai gouté des makis aux coquillages mais je ne les ai pas trop aimés) ! Autre chose, le poisson était abondant, il était trois fois plus long que son support de riz.

Il y avait même des sushis à l'omelette ! L'omelette était sucrée et le goût s'approchait de celui d'un gâteau ! J'ai bien aimé. (Note de Zrat : Les Tamago Sushis c'est pas rare pourtant mon ptit Rav même en France :P, Note de Rav en réponse à zratul : Mais pas avec un goût de gâteau !)

Le cuisinier et une serveuse ont aussi montré à un camarade qui mangeait très peu de sushis comment il fallait s'y prendre. J'ai trouvé ça très gentil de leur part.

J'ai pris 9 assiettes (avec 2 sushis par assiette) et je m'en suis sorti avec une addition d'environ 1500 yens (avec le cours actuel, environ 10€). J'étais rassasié, c'était bon, et comparé à la France, c'était au moins 2 fois moins cher.